10 août 2010

Katherine Pancol




Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.








Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best-seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes. Autour de l’irrésistible et discrète Joséphine, gravite une fois encore tout un monde de séducteurs, de salauds, de tricheurs et autant d’êtres bons et généreux. Comme dans la vie.
J'ai entendu beaucoup de critiques sur ces romans. Mais moi, j'ai adoré. Je les ai littéralement dévorés.
Ses personnages sont émouvants. J'en ai aimé certains et haï d'autres. Les uns m'ont touchée, d'autres m'ont fait pitié. Mais ils ne laissent pas insensible.
Tu sais:
"Ella, elle l'a
Ce je n'sais quoi
Que d'autres n'ont pas
Qui nous met dans un drôle d'état
Ella, elle l'a
cette drôle de voix
cette drôle de joie
Ce don du ciel qui la rend belle

Ella, elle l'a
Elle a ce tout petit supplément d'âme
Cet indéfinissable charme
Cette petite flamme"
Eh ben voilà. Ses personnages aussi, ils l'ont. C'est juste ce qui les rends si attachants. Ella, là, c'est Joséphine, le personnage central. On se retrouve dans ses perpétuels questionnements. "Vais-je y arriver?" Joséphine a toujours peur de la vie et du lendemain. Joséphine prend des coups mais se relève. Toujours. Joséphine s'efface pour porter à bout de bras les espérances de ses filles. Joséphine se bat pour elles. Pour leur avenir et leur bonheur. Pour un de leur sourire. Pour un de leur baiser. Pour une lueur d'amour dans leur yeux. Joséphine a besoin de reconnaissance et d'amour. C'est une femme simple qui va là où la vie la mène et supporte tout parce que c'est comme ça. Voilà. Joséphine, c'est toi, c'est moi.
Tu vois, j'ai aimé... J'ai pas encore acheté le troisième tome, "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi", mais il est sur la prochaine liste.

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