25 janvier 2012

Passons à autre chose

Je vois que tu t'es soudainement souvenue que j'avais ouvert cet espace et que tu as envie de trouver tout ce que tu peux à me rebalancer dans la figure. Alors je vais amener un petit peu d'eau à ton moulin. Quelques gouttes.

Mon ancienne amie m'accuse de venir ici raconter mes petits malheurs et d'avoir du coup parlé d'elle dans un post du 15 décembre "Où je me rends compte qu'on ne vaut pas grand chose finalement".

Cet espace m'est personnel, je suis ici chez moi et j'y écris des petites choses me concernant. Et ce n'est pas les trois personnes qui viennent ici de temps à autre qui mettront en cause ton intégrité. Le post en question a été écrit sous le coup de l'émotion, avant le grand déballage (regarde la date), parce que je me suis trouvée très blessée d'une situation que sur le coup je n'ai pas comprise.

Maintenant, je sais. Tu me reproches de ne pas avoir été présente, de ne pas avoir demandé de nouvelles des soucis de santé de ton fils (ce à quoi je t'ai répondu, je ne vais pas m'étendre sur le sujet ici), de ne pas t'avoir soutenue. Je n'ai jamais dit que tu avais tort. Comme je n'ai jamais dit que tout au long de ces années, tu n'aies pas été présente et que tu m'aies pas aidée quand j'en ai eu besoin. Loin de là. Les choses sont rétablies. Je ne t'attribue pas le mauvais rôle: j'ai merdé.

Alors non, je ne suis pas une victime, j'ai juste eu besoin d'évacuer une émotion. Je n'ai pas non plus à justifier chacun de mes gestes. Tu choisis de claquer la porte, soit. Je crois que l'une comme l'autre, on est trop fières pour faire marche arrière. Je n'essaierai pas de te faire changer d'avis et je crois que ça ne m'empêchera pas de vivre. Il y a juste certaines choses que je partagerai désormais avec d'autres personnes, voilà tout. C'est juste dommage que ça se termine comme ça et que les enfants se trouvent contraints de ne plus se voir s'ils en ont envie. Bref. J'ai commis une erreur, oui. Je la paie. Voilà, c'est vieux comme le monde.

J'ai osé parler ouvertement de nous. Vas-y, gueule! En bas, y'a un espace commentaires. Fais-toi plaisir! Je n'ajouterai pas un mot de plus, je ne répondrai plus à rien, je ne vois pas l'intérêt de continuer à se tirer dans les pattes. Ca ne sert pas à grand chose de brasser la merde, à part se faire un peu plus de mal. Et si jamais tu me croises, ne prends surtout pas la peine de t'arrêter. Tu n'es pas la seule à vouloir oublier. Bonne continuation à vous.

Aucun commentaire: