08 avril 2008

La Famille Lament, George HAGEN



En Afrique du Sud, dans les années 50, Howard rencontre Julia: lui est chercheur dans les valves, elle est peintre sur un pont. Très vite, ils se marient. Très vite, elle est enceinte. Le destin des Lament est en marche. Suite à une série d'aventures rocambolesques, les jeunes parents perdent leur bébé. Mais en gagnent un autre: Will, orphelin au coeur fragile, farouchement attaché à la vie et à ses nouveaux parents. La famille s'agrandit avec l'arrivée de jumeaux. Et, parce que "les Lament voyagent", comme se plaît à le répéter Howard, toute la maisonnée part à l'aventure, rêvant de paysages somptueux et de découvertes éblouissantes. De la Rhodésie au New Jersey en passant par l'Angleterre, de l'insouciance de l'après-guerre à l'explosion des années 70, de rencontres en fâcheries, d'espérances en désenchantements, d'histoires d'amour en drames, les Lament voyagent encore et toujours, en quête d'un endroit où ils auraient enfin leur place.
A travers trois continents, voici retracées les péripéties d'une famille très attachante. Nous suivons au gré de leurs aventures, heureuses ou non, Julia, Howard, Will, Julius et Marcus. Il y une profondeur dans ces personnages qui les rend attachants. C'est une histoire de famille. Des gens pleins d'amour, d'idéal, qui font face comme ils le peuvent à l'intolérance, au racisme, aux préjugés. Rien ne leur est épargné. C'est un roman triste et drôle, qui soutient la tolérance, la famille et la volonté; un roman de rencontres, de rêves, de désillusions. Les Lament voyagent par obligation ou par désenchantement. A cause de contraintes d'emploi, de culture ou de race, ils iront de l'abondance à la pauvreté, de la foi au désabusement. On ne peut qu'aimer cette famille qui cherche coûte que coûte à se bâtir un bonheur solide à partir de matériaux fragiles.

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