28 novembre 2011

Le week-end avait plutôt bien commencé

Vendredi soir de la semaine passée, Minouchette voulait aller voir Tintin au cinéma et ça lui a plutôt bien plu.

Samedi matin, elle s'est éclatée à son cours d'équitation. Elle a adoré la pouliche qu'elle montait. L'après-midi, nous sommes allées faire des photos d'identité pour le dossier d'inscription du collège. Et puis samedi soir, nous étions invitées dans la famille de l'Ex pour l'anniversaire de la cousine de Minouchette.

J'appréhendais un peu. Parce que bon, les fêtes, chez eux, c'est toujours pareil. Ca crie, c'est lourd et ça finit en eau de boudin.

Autant dire que ça n'a pas loupé. Et que ça gueule. Parce que chanter "joyeux anniversaire" normalement, c'est pas faisable. Ils beuglent. Enfin samedi, dans l'ensemble, ils étaient assez calmes. Les troublions étaient l'Ex et un ami des parents. Au point qu'à beugler et à taper sur la table comme ils le faisaient, ils ont fini par faire peur à la pauvre gamine qui devait se demander ce qu'elle faisait là. Au point que Minouchette, qui pourtant adore faire la fête, me demandait déjà à 22h30 de rentrer. Mais on ne pouvait pas partir avant le dessert.

Ce week-end s'est un peu mieux passé que les précédents. L'Ex picole toujours, mais au moins, cette fois, il ne s'est pas disputé avec sa copine. Pourtant, quand Minouchette est rentrée, elle a dit d'un ton sans appel qu'elle refusait d'y retourner. Et je ne l'y forcerai pas.

Il y a un moment que je sentais le vent tourner. En revanche, je ne pensais pas que ça irait aussi vite. Je croyais avoir le temps de raisonner l'Ex, de lui faire comprendre les choses en douceur. Râté. En même temps, s'il écoutait un peu ce que sa fille dit, s'il était un tout petit peu attentif, il aurait déjà compris. Mais il n'y a hélas rien a en tirer.

Il a appelé ce midi, pour me demander mon avis sur le cadeau qu'il voulait acheter à sa fille. Je lui ai dit qu'il faudrait qu'on se parle ce soir tranquillement avant qu'il dise bonsoir à Minouchette. Il n'a pas voulu attendre et j'ai fini par cracher le morceau. Sa réaction? Cris et hurlements: c'est de ma faute, je monte la tête de la gamine contre lui. Et dire que j'arrivais encore à prendre sa défense! Pas de dialogue possible, la colère a éclaté. Je ne peux rien lui expliquer. L'Ex a un caractère italien, très très sanguin. Je vais attendre, de toute façon, il va rappeler.

Les jours prochains vont être très longs et très pénibles!

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